L'UNESCO inscrit cinq nouveaux sites africains au patrimoine mondial

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# 29 juillet 2024 17:27 (UTC +04:00)

Le Comité du patrimoine du mondial, dont la 45e session s’est achevée lundi à Riyad (Arabie saoudite), a inscrit cette année 42 nouveaux sites, dont cinq en Afrique, sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

À l’issue de ses quinze jours de travaux, le Comité a inscrit 33 nouveaux sites culturels et 9 nouveaux sites naturels. Ces sites bénéficient ainsi du plus haut niveau de protection patrimonial au monde et pourront avoir accès à de nouvelles opportunités d’assistance technique et financière de l’UNESCO, a précisé l’UNESCO dans un communiqué de presse.

Ces inscriptions portent à 1.199 le nombre total de sites inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, dans 168 pays. Le Comité du patrimoine mondial a par ailleurs approuvé l’extension de 5 sites et examiné l’état de conservation de 263 sites déjà inscrits.

Une année déterminante pour le patrimoine africain

Avec 5 nouveaux sites inscrits cette année, l’Afrique a franchi le cap symbolique des 100 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

Le Rwanda a compté ses deux toutes premières inscriptions : le « Parc national de Nyungwe », un site important pour la conservation des forêts pluviales d’Afrique centrale, et les Sites mémoriaux du génocide à « Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero ».

Les autres sites africains inscrits ou faisant l'objet d'une extension :

Le massif forestier d’Odzala-Kokoua (République du Congo), qui représente un excellent exemple, à une échelle exceptionnellement vaste, du processus de reconquête postglaciaire de la forêt sur les écosystèmes de savane.

Le paysage culturel du pays gedeo (Ethiopie), un bien qui s’étend le long de la marge orientale du sud de la vallée du Rift éthiopien, sur les contreforts escarpés des hauts plateaux éthiopiens.

L’île de Djerba (Tunisie), témoignage d’un schéma de peuplement qui se développa autour du IXe siècle dans un environnement semi-aride et déficitaire en eau.

Le site des forêts sèches d’Andrefana (Madagascar), une extension en série du bien du patrimoine mondial du Tsingy de Bemaraha, comprend cinq zones protégées. Les nouveaux éléments constitutifs couvrent presque toute la gamme des variations écologiques et évolutionnaires des forêts occidentales de Madagascar, du nord au sud.

Le site de Koutammakou, le pays des Batammariba, est une extension du paysage de Koutammakou, dans le nord-est du Togo (inscrit en 2004), où vivent les Batammariba. L’extension du site se trouve dans le Bénin voisin et se caractérise par un aménagement du territoire original dû aux Batammariba, rapporte l'APA.

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