Le Groupe d'initiative de Bakou (GİB) tiendra une conférence de presse hybride pour briser le blocus de l'information en Nouvelle-Calédonie et écouter les événements survenus sur à travers des responsables locaux.
Le 13 juin, un groupe de journalistes, blogueurs de renom et militants de la société civile de divers pays africains, ainsi que des journalistes néo-calédoniens tiendront une table ronde et une conférence de presse portant sur le thème "Décolonisation, diplomatie internationale et rôle de la communication dans le monde moderne".
L'objectif de la conférence est également d'attirer l'attention de la communauté mondiale sur les violations généralisées des droits de l'homme en Nouvelle-Calédonie, y compris dans d'autres colonies françaises, à travers les médias, et de discuter de la mise en place d'une coopération commune dans le domaine de la communication dans le sens de la lutte contre le néocolonialisme, la nouvelle étape du colonialisme toujours en cours en Afrique. Des élus locaux de Nouvelle-Calédonie répondront aux questions des journalistes.
Plus de 20 représentants des médias étrangers sont attendus à la conférence. La conférence est organisée sous une forme hybride.
La conférence aura lieu le 13 juin à 16h00, heure de Bakou.
Il convient de noter que les forces de sécurité françaises ont répondu par la violence à la manifestation pacifique du peuple kanak en Nouvelle-Calédonie, et que plus de dix civils ont été tués, des centaines ont été blessés et interpellés. Par décision du gouvernement français, l'accès à la Nouvelle-Calédonie est fermé et le couvre-feu illégal est toujours en vigueur. Afin de cacher à la communauté mondiale les atrocités commises par la police et la gendarmerie françaises, les droits fondamentaux des Kanaks propriétaires de l'île ont été grossièrement violés et la liberté d'expression et d'opinion a été restreinte, rapporte l'APA.