Le Groupe d'initiative de Bakou a publié une déclaration sur l'arrestation de Kanaks et les violences contre les civils en Nouvelle-Calédonie par les autorités françaises.
Le communiqué indique que le Groupe d'initiative de Bakou exprime sa profonde préoccupation face aux récentes arrestations et au couvre-feu imposés par les autorités françaises en relation avec les événements en Nouvelle-Calédonie.
« Interdire les rassemblements publics et arrêter les partisans de l'indépendance n'est pas une solution durable. Le Sénat et l'Assemblée nationale françaises doivent mettre un terme aux amendements constitutionnels illégaux en Nouvelle-Calédonie. Les changements proposés visent à élargir l'électorat au détriment des non-Kanaks, ce qui a suscité à juste titre le mécontentement de la population, notamment des protestations et des manifestations.
Malheureusement, en Nouvelle-Calédonie, suite à des propositions d'amendements constitutionnels, les forces de sécurité françaises ont été mobilisées et un couvre-feu a été imposé après une protestation générale et des manifestations dans la capitale Nouméa et dans les colonies environnantes. À la suite des affrontements, 82 civils kanak ont été arrêtés par les forces de l'ordre.
Les récents amendements constitutionnels proposés sans tenir compte de l'opinion du peuple kanak, les violences et les arrestations contre les civils qui ont participé à des manifestations pacifiques se sont accompagnés de violations flagrantes de nombreuses lois, notamment les droits de l'homme, la liberté d'expression, en particulier les engagements internationaux de France.
En tant que Groupe d'Initiative de Bakou, nous sommes très préoccupés par les récents incidents survenus dans la capitale Nouméa et dans ses environs, qui constituent une menace pour la vie humaine. Les forces de l’ordre doivent respecter les droits humains fondamentaux. Le recours excessif à la force par la police française contre les manifestants constitue une menace pour la sécurité et la dignité de tous les citoyens.
Nous sommes solidaires de nos amis kanak et soutenons leur combat juste. Nous exigeons que le gouvernement français prenne en compte la décision des Kanaks. En tant que Groupe d'initiative de Bakou, nous sommes pour le dialogue pacifique, le respect des droits de l’homme et les solutions équitable aux problèmes majeurs. Le droit à l'autodétermination est fondamental, et nous soutenons ceux qui souhaitent un avenir meilleur et digne pour leur peuple », lit-on dans la déclaration du GIB, rapporte l'APA.