Les allégations infondées contre l'Azerbaïdjan formulées par le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Stefan Séjourné lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain montrent que ce pays poursuit sa politique biaisée.
C'est ce qu'a déclaré Soltan Mammadov, député du Milli Medjlis (Parlement azerbaidjanais), rapporte l'APA.
Soltan Mammadov a noté que cela confirmait une fois de plus que la France n'est pas intéressée à créer un environnement de paix et de confiance mutuelle dans le Caucase du Sud : « La France, d'une part, arme l'Arménie et, d'autre part, en appelant à la paix, elle porte atteinte à son influence politique dans le système des relations internationales, qu'elle a perdue ces dernières années. Il existe de sérieux doutes sur l'impartialité de la France dans l'opinion publique azerbaïdjanaise. Les événements récents, notamment les mesures prises par le gouvernement et le Parlement français, ainsi que les documents adoptés, ont confirmé à plusieurs reprises que ces doutes ne sont pas pour rien. Fort de son expérience, l'Azerbaïdjan estime que la participation de la France aux processus dans le Caucase du Sud ne peut profiter à la région. À l'époque où nos territoires étaient sous occupation pendant près de 30 ans, la France était coprésidente du Groupe de Minsk de l'OSCE et n'a jamais pris l'initiative de donner une évaluation objective et juste de la réalité de l'occupation. »
Le député a souligné que la France mobilisait toutes ses capacités pour cibler l'Azerbaïdjan, qui s'apprête à accueillir la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). L'objectif principal est de présenter l'Azerbaïdjan au monde comme un pays qui crée un obstacle à la paix dans la région : « La politique de la France montre clairement que ce pays s'intéresse aux tensions constantes dans le Caucase du Sud et à l'émergence de nouveaux conflits. Car la stabilité régionale, la compréhension mutuelle entre les peuples de cette région et la formation d'un environnement de coopération dans le domaine économique et politique ne permettent pas à la France de concrétiser ses revendications. Malheureusement, nous constatons que l'Arménie place trop d'espoir dans des promesses sans fondement et peu prometteuses. »
Soltan Mammadov a constaté que la politique menée par la France ne profitera pas à ce pays, et ni à l'Arménie, qu'elle soutient avec persistance : « Le gouvernement français devrait se concentrer sur l'analyse des échecs rencontrés dans sa politique étrangère, sans accuser les autres pays. Car de nombreux événements survenus ces dernières années montrent que la France devrait enquêter sérieusement sur les raisons de ces échecs. »
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