"Les allégations sans fondement contre l'Azerbaïdjan formulées par Stéphane Séjourne, ministre des Affaires européennes et étrangères de la République française, lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain à Paris le 2 avril 2024, sont un autre exemple frappant des efforts de la France pour créer une tension dans la région et entraver le processus de paix.
Présenter l'Arménie par la France comme un pays pacifique, qui a occupé les territoires de l'Azerbaïdjan pendant près de 30 ans, a chassé près d'un million d'Azerbaïdjanais de leurs terres natales et a commis des massacres et des crimes contre l'humanité, montre à quel point la politique menée par ce pays pendant sa période de médiation et après la guerre patriotique de 44 jours est fausse.
Dans le même temps, les accusations contre l’Azerbaïdjan de mener une rhétorique agressive de la part de la France qui arme largement l’Arménie et promeut le militarisme dans la région sont inacceptables.
À l'heure où l'Azerbaïdjan assume une mission responsable en tant qu'hôte de la 29e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), nous pensons qu'il est important de s'abstenir d'appels visant à nuire à l'image du pays et à cibler notre présidence sera plus bénéfique pour la France et notre Monde.
Il devrait être clair pour tout le monde que la politique de pays comme la France dissimulant l’agression arménienne au cours des 30 dernières années n’a pas été utile. Ainsi, la partie française doit comprendre que tant qu'elle ne cessera pas ses actions destructrices, cela ne profitera ni à l'image ternie de la France ni à celle de l'Arménie, qu'elle défend par tous les moyens", lit-on dans le commentaire d'Aykhan Hadjizadé, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, concernant les propos tenus par Séjourné lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État américain à Paris.