Après plusieurs jours de réunion de son bureau politique, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) demande ce lundi à Emmanuel Macron d’affirmer «clairement» qu’il «ne convoquera pas le Congrès de Versailles» et «abandonne par conséquent cette réforme constitutionnelle», à l’origine de la flambée de violences.
Ce projet de loi, qui prévoit d’élargir le corps électoral local, a déclenché des nuits d’émeutes dans le territoire du Pacifique du Sud, paralysé depuis le 13 mai. Après son adoption au Parlement, le texte doit encore être entériné par la réunion des deux chambres en Congrès à Versailles.
Si de nombreux barrages ont été levés à Nouméa et ses alentours, le retour au calme n’est pas encore totalement assuré, souligne le mouvement indépendantiste dans un communiqué publié ce lundi, rapporte l'APA.
Avec le Figaro