Les ménages français vont subir une hausse des prix de l’électricité qui sera comprise entre 8,6 et 9,8%, a annoncé dimanche soir le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, dans une interview à TF1.
« Nous avons beaucoup protégé, nous revenons à la normale. Il faut aussi protéger nos finances publiques, car si demain il y a à nouveau une pandémie ou une autre crise, on sera bien content de pouvoir protéger les Français, les salariés et les entreprises », a plaidé le locataire de Bercy pour justifier l’absence d’aide de la part de l’Etat envers les foyers.
Selon Bruno Le Maire, cette hausse entrera en vigueur à partir du 1er février et s’élèvera à 9,8% pour les ménages bénéficiant d’une facturation heures pleines/heures creuses et de 8,6% pour ceux qui sont au tarif de base.
Le ministre de l’Economie explique, ainsi, que « pour un ménage avec deux enfants dans une maison individuelle qui se chauffe à l’électricité, cela correspond à une hausse de 18 euros en moyenne par mois ».
Reconnaissant une « décision difficile » il estime qu’il s’agit d’une « décision nécessaire pour garantir (notre) capacité d’investissement dans de nouvelles capacités de production ».
Dans le détail, cette hausse des tarifs de l’électricité est due à un retour en vigueur de la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité, gelée depuis 2 ans pour réduire l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur les ménages.
Cette annonce intervient alors que le président français Emmanuel Macron avait déjà évoqué une hausse à venir lors de la conférence de presse donnée mardi soir à l’Elysée.
« La France a beaucoup protégé face à l’inflation ces dernières années. Donc, au moment où les prix de l’électricité reviennent dans la norme, il est légitime qu’il y ait, en effet, des augmentations » avait-il considéré, rapporte l'APA.
Anadolu
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