Ce mardi, le premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit horrifié par l’escalade militaire israélienne à Gaza, après la publication d’une déclaration commune avec le président français Emmanuel Macron et le premier ministre canadien Mark Carney.
«Je veux faire savoir aujourd’hui que nous sommes horrifiés par l’escalade d’Israël», a déclaré Keir Starmer au Parlement, réitérant les appels à un cessez-le-feu. «Nous réitérons notre demande de cessez-le-feu comme seul moyen de libérer les otages, nous réitérons notre opposition aux colonies en Cisjordanie, et nous réitérons notre demande d’augmenter massivement l’aide humanitaire à Gaza », rapporte l'APA.
Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël
Le premier ministre britannique avait indiqué plus tôt dans la journée que le ministre des affaires étrangères, David Lammy, présenterait la «réponse détaillée» du Royaume-Uni. «Nous devons coordonner notre réponse, car cette guerre dure depuis bien trop longtemps».
C’est ainsi que Londres a annoncé suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec Israël, et convoquer l’ambassadrice de ce pays au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely. Le ministère des Affaires étrangères a également annoncé des sanctions à l’égard de colons israéliens pour des violences en Cisjordanie.
Israël dit rejeter les «pressions extérieures»
En réponse à cette suspension, Israël a dénoncé mardi des «pressions extérieures» qui «ne détourneront pas Israël de sa voie, qui est de défendre son existence et sa sécurité contre des ennemis qui cherchent à le détruire», ont indiqué les Affaires étrangères dans un communiqué. «Si, en raison de son obsession anti-israélienne et de considérations politiques internes, le gouvernement britannique est prêt à nuire à l’économie britannique, c’est son droit», a-t-il dit.
Reuters
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t.me/apanewsaz
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