"Compte tenu du moment que nous vivons, j'ai souhaité que nous puissions engager avec tous les partenaires qui le souhaitent un exercice pour voir si on pouvait aller plus loin" dans le partage de la dissuasion nucléaire française, a déclaré le chef de l'État ce mardi soir sur TF1 dans "Emmanuel Macron - Les défis de la France".
Faut-il aller aussi loin que les Américains dans le partage du parapluie nucléaire ? "Les Américains aujourd'hui ont des bombes sur des avions, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Turquie. Nous, nous sommes prêts à ouvrir cette discussion. J'en définirai le cadre de manière très officielle dans les semaines et les mois qui viennent, mais on a déjà engagé les choses avec les réserves que j'ai évoquées", a déclaré Emmanuel Macron. Les réserves du chef de l'État sont les suivantes : "la France ne payera pas pour la sécurité des autres, (…) ça ne viendra pas en soustraction de ce dont on a besoin pour nous, et la décision finale reviendra toujours au président de la République, chef des Armées".
Si la France est prête à ouvrir cette discussion, c'est parce que les temps l'obligent, selon le président. "Notre Europe a été faite d'abord pour la paix. On a mis ensemble ce avec quoi on produisait des armes pour se faire la guerre. Ensuite, ça a été un marché, la prospérité. Maintenant, c'est la puissance. Le défi des défis pour nous : rester libres. Si les Européens veulent rester libres, ils doivent se mettre en situation de s'armer, d'être solidaires et de dissuader", rapporte l'APA.
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t.me/apanewsaz
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