Une conférence consacrée à la lutte contre le colonialisme s'est tenue au siège de l'ONU

Une conférence consacrée à la lutte contre le colonialisme s
# 21 juin 2024 10:20 (UTC +04:00)

Organisée par le Groupe d'initiative de Bakou, une conférence internationale portant sur le thème « Vers l'indépendance et les libertés fondamentales : le rôle du Comité C24 pour mettre fin au colonialisme » s'est tenue, jeudi 20 juin, au siège de l'ONU à New York.

Lors de la conférence tenue dans le cadre de la réunion annuelle du Comité spécial - C24, créé pour la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés, des représentants, des leaders de mouvements indépendantistes, des experts en décolonisation, des parlementaires et des chercheurs de Corse, de Guyane française, de Guadeloupe, de Martinique, de Maohi Nui (Polynésie française), de Kanaky (Nouvelle-Calédonie), de Saint-Martin, de Bonaire, des États-Unis, de France, du Brésil, de l’Union des Comores, de Guyana et des Pays-Bas, au total huit territoires actuellement sous l'occupation de la France et des Pays-Bas, y ont participé.

Dans son discours d'ouverture de la conférence, Elgun Hadjiyev, chef de département du Groupe d’initiative de Bakou (GIB), a déclaré qu'en raison de la décision incertaine du gouvernement américain, pour la deuxième année executive, le directeur exécutif du GIB, Abbas Abbassov, n'avait pas obtenu de visa pour participer à la conférence au siège de l'ONU. Dans ce cas-là, un message vidéo d'Abbassov a été présenté aux participants de la conférence.

Abbasov a noté dans son message que la violation flagrante des droits humains fondamentaux par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie prouvait une fois de plus le manque de volonté politique du Paris pour mettre en œuvre les résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies contre la décolonisation outre-mer.

Le directeur exécutif a confirmé une fois de plus que le Groupe d'initiative de Bakou continuera à soutenir la lutte équitable des territoires coloniaux pour leur indépendance, malgré les diverses pressions de la France.

Après avoir commemoré les civils tués par la police française en Nouvelle-Calédonie par une minute de silence, ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Calédonie, Mickaël Forrest, a donné des informations détaillées sur les illégalités et les atrocités commises par le gouvernement français dans son pays. Il a souligné que des centaines de Kanaks, notamment 8 dirigeants du mouvement indépendantiste, ont été illégalement arrêtés.

Richard Tuheiava, Directeur des affaires politiques du parti Tavini Huiraʻatira en Polynésie française, ainsi que des membres du mouvement indépendantiste de Saint-Martin, de Corse, de Martinique, de Guyane française, de Guadeloupe et de Bonaire, ont mis l'accent sur les politiques coloniales mises en œuvre par les gouvernements français et néerlandais dans ces territoires. Ils ont également fourni des informations détaillées sur la violation flagrante des droits fondamentaux des peuples autochtones propriétaires de ces territoires, le pillage illégal de leurs ressources naturelles et le non-respect des obligations internationales, et ils ont fermement condamné la politique colonialiste continue, ignorant les revendications des peuples autochtones.

Les participants ont exprimé leur profonde gratitude à l'Azerbaïdjan, qui a transmis les revendications et les voix de son peuple à la communauté mondiale, et ont exprimé leur confiance dans le fait que l'indépendance n'est pas loin avec le soutien du Groupe d'initiative de Bakou, qui joue le rôle de plate-forme internationale.

A la fin de la conférence, une déclaration politique a été adoptée. Les participants se sont engagés à consolider leur participation aux événements régionaux et mondiaux organisés par le Groupe de l'Initiative de Bakou ainsi qu’à renforcer leur lutte au sein de l’ONU. Ils ont condamné les violences de la puissance coloniale française en Nouvelle-Calédonie, Corse et Martinique, rapporte l'APA.

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