Malheureusement, les remarques du président français Emmanuel Macron lors du sommet de la Communauté politique européenne, justifiant la politique de militarisation de l'Arménie et affichant un parti pris ouvert contre l'Azerbaïdjan, sont un autre exemple frappant des efforts de la France pour créer une tension dans la région et entraver le processus de paix.
C'est ce qu'a noté le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères Aykhan Hadjizadé concernant les propos du président français Emmanuel Macron sur l'Azerbaïdjan lors de la conférence de presse au sommet de la Communauté politique européenne à Woodstock, au Royaume-Uni, rapporte l'APA.
"Nous rappelons à la France que la guerre menée par l'Azerbaïdjan pour mettre fin à 30 ans d'occupation par l'Arménie sur ses territoires souverains et pour restaurer la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan était notre droit légitime en vertu du droit international. Tout effort de l'Azerbaïdjan, y compris le renforcement de ses capacités militaires étaient et sont destinées à une cause juste, ce qui ne peut pas être dit à l’égard d’un État agresseur, l’Arménie.
Présenter l'Arménie par la France comme un pays pacifique, ayant occupé les territoires de l'Azerbaïdjan pendant près de 30 ans, chassé près d'un million d'Azerbaïdjanais de leurs terres natales et commis des massacres et des crimes contre l'humanité, démontre à quel point la politique menée par ce pays est injuste tant pendant sa période de médiation et après la guerre patriotique de 44 jours.
Nous voudrions également rappeler que c’est la politique de pays comme la France qui a dissimulé l’agression arménienne pendant près de 30 ans qui n’a pas contribué à une résolution pacifique, empêchant la fin de l’occupation des territoires azerbaïdjanais par l’Arménie.
A la lumière de ce qui précède, nous réitérons une fois de plus que les efforts de la France, qui ne servent pas la paix et déstabilisent la situation dans la région, ne donneront aucun résultat", lit-on dans le commentaire du porte-parole Hadjizadé.