Le 31 mars est la journée du génocide des Azerbaïdjanais, perpétré par les groupes armés de bolcheviques dachnaks.
Près de 20 000 innocents, dont un grand nombre de personnes âgées, de femmes et d'enfants, ont été assassinés lors des massacres de masse qui ont eu lieu à Bakou le 30 mars 1918.
Du 30 mars au 2 avril, les troupes Bolcheviques arméniennes dirigées par Chaoumian ont massacré des milliers de personnes à Bakou, incendié des sanctuaires musulmans et confisqué des biens d'une valeur de 400 millions de manats appartenant aux Bakinois lors de massacres massifs.
La mosquée Tézépir de Bakou, considérée comme la plus magnifique mosquée de la ville, a été constamment bombardé et le Palais Ismailiyya, l'un des plus magnifiques joyaux architecturaux de Bakou a été mis en feu.
Leur politique de génocide contre les Azerbaïdjanais s'est poursuivie dans d'autres villes. Le 31 mars, les dachnaks arméniens ont assassiné 8 027 Azerbaïdjanais, dont 2 560 femmes et 1 277 enfants, dans 53 villages de la région de Chamakhy. Le nombre des personnes tuées monte à 16 000 dans 162 villages de Gouba. Ils ont mis en feu des milliers de villages de Lénkéran, dans la région de Moughan et au Karabagh et ont brutalement assassiné des dizaines de milliers de personnes. Le 15 juillet 1918, la Commission extraordinaire d'enquête créée par la République démocratique d'Azerbaïdjan a rassemblé de nombreux documents relatifs à ces massacres et les a présentés au gouvernement. Bien que cette histoire ait été effacée de la mémoire pendant les années du régime soviétique, de nombreuses études ont été menées et des livres ont été publiés sur la base de documents historiques le 31 mars 1918.
Le 26 mars 1998, le leader national Heydar Aliyev a signé le décret « sur le génocide des Azerbaïdjanais ». Depuis ce jour, le 31 mars est célébré comme la Journée du génocide des Azerbaïdjanais.
A cette occasion, des événements, des commémorations, des conférences sont organisés dans différents pays du monde, rapporte l'APA.