La France tente déjà de mettre en œuvre sa politique coloniale sur le plan législatif, a dit Mme Naisseline Omayra, présidente de la commission des infrastructures publiques, de l'aménagement du territoire, du développement durable, de l'énergie, des transports et de la communication du Congrès de Nouvelle-Calédonie lors de la conférence consacrée au thème « Histoire, défis modernes et avenir attendu » au Milli Medjlis d'Azerbaïdjan, rapporte l'APA.
Elle a souligné que d'ici Paris entendait influencer la décision de milliers de personnes : "La Nouvelle-Calédonie a signé divers accords avec la France de temps à l'autre. Ceux-ci devrait conduire à soutenir l'indépendance du peuple de Nouvelle-Calédonie par la France. Cependant, en faisant les modifications dans la Constitution, la France tente de limiter les droits des minorités ethniques. Aujourd'hui, en ne pas respectant ses obligations, la France s'éloigne ainsi de sa neutralité. Elle tente d'empêcher l'organisation d'un troisième référendum sur l'autodétermination du peuple de Nouvelle-Calédonie. Un référendum avait également eu lieu pendant la pandémie de COVID-19. Les mouvements soutenant l'indépendance, comme nous, avaient commencé à nous montrer leur soutien. La troisième révision du référendum n'était pas du tout juste, alors que c'était extrêmement important pour nous : 85 % de la population avait participé au référendum organisé en 2020, mais ce chiffre constituait 43 % en 2023. Bien que les élections devaient avoir lieu dans les provinces cette année, ce processus a été reporté. Le gouvernement français voulait également empêcher 30 000 personnes n'appartenant pas à la population locale du Kanaky de participer au référendum. Nous pensons que la communauté mondiale devrait reconnaître le droit à l’autodétermination de tous les peuples. Nous poursuivons notre lutte pour l'indépendance."
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