Il est temps de fermer le bureau de Khankendi du Comité international de la Croix-Rouge

Il est temps de fermer le bureau de Khankendi du Comité international de la Croix-Rouge
# 06 février 2024 12:55 (UTC +04:00)

Les activités du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont toujours suscité certains doutes et interrogations.

Lors du conflit de l'ancien Haut-Karabakh, de nombreux mystères entouraient les activités de cette organisation. En particulier, la position du CICR à l'égard des captifs et des otages azerbaïdjanais a joué un rôle non négligeable dans la fin tragique du sort de ces personnes. Le sort des quelque 4 000 Azerbaïdjanais capturés et pris en otage lors du précédent conflit du Karabagh, ainsi que celui de l'Arménie, est encore inconnu en raison de l'activité incomplète, irresponsable et opaque du CICR.

En outre, le CICR était l'une des organisations qui n'ont pas conclu d'accord avec le gouvernement azerbaïdjanais et ont secrètement coopéré avec les séparatistes du Karabagh, violant ainsi la souveraineté de l’Azerbaïdjan.

Il convient de noter qu'au début des années 2000, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a signé un accord avec le soi-disant régime, déjà jeté aux poubelles de l'histoire, concernant l'ouverture du bureau à Khankendi, non seulement sans consentement de l’Azerbaïdjan, mais sans l’informer du tout. Malgré l'insistance de la partie azerbaïdjanaise, il n'a jamais partagé le texte de l'accord avec l'Azerbaïdjan sous prétexte de « confidentialité ».

Durant toutes ces années, le bureau de Khankendi n'était pas subordonné au bureau de Bakou, par contre aux bureaux d'Erevan et de Genève. Après la Guerre patriotique de 44 jours, malgré le fait que la partie azerbaïdjanaise a soulevé à plusieurs reprises la question de la subordination du bureau de Khankendi au bureau de Bakou devant le CICR, l'organisation, méfiant, a agi en pensant « Nous sommes une organisation indépendante, impartiale et neutre », a même refusé de répondre à la demande légitime de l'Azerbaïdjan. En fait, le CICR ne pourra jamais être une organisation indépendante. Le CICR n'est pas une organisation internationale, le CICR est une organisation non gouvernementale suisse.

Constatant l'approche inacceptable du CICR, la partie azerbaïdjanaise a été contrainte d'adresser une note officielle au CICR en février 2023, exigeant que le bureau de Khankendi du CICR soit directement subordonné au bureau de Bakou et un calendrier précis à cet effet. Suite aux demandes répétées de notre pays concernant la réponse à la note, le CICR a déclaré ce qui suit dans sa note de réponse soumise environ 2 mois et demi plus tard, en mai 2023 : « L'activité du CICR au Karabagh repose sur sa propre évaluation juridique, et en ce sens, l'organisation considère que le conflit armé entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie n'est pas encore terminé. Le CICR doit contacter les « contrôleurs de facto » du lieu précis où il opère. Le CICR peut reconsidérer cette question dans la nouvelle réalité qui pourrait surgir après 2025 ».

Ce faisant, le CICR a démontré une fois de plus son comportement arrogant, son « exceptionnalisme », se plaçant au-dessus des intérêts juridiques de l'Azerbaïdjan.

L'expansion du territoire du « Haut-Karabakh » sur les cartes et sa connexion avec l'Arménie, les efforts du CICR pour ralentir l'attaque de l'armée azerbaïdjanaise victorieuse pendant la guerre patriotique, les conseils hors mandat donnés aux personnes arrêtées au cours de la Guerre patriotique ainsi que les événements de Gandja, tels que « la faim, demandent l'asile aux ambassades de France et d'Allemagne », et leur implication dans la contrebande à Bakou, dont Bakou se souvient bien.

Le fait que le CICR maintienne toujours un bureau à Khankendi après l'opération de septembre montre son intention malveillante, devenant l'exécuteur de la politique anti-azerbaïdjanaise de la France, des États-Unis, du Parlement européen et de l'APCE. Ils ont demandé au CICR de ne pas fermer le Bureau, en esperant que les séparatistes retourneront au Karabagh et se livreront à nouveau à des activités illégales, et dans une telle situation, le CICR continuera à « travailler » comme il le fait jusqu'en 2023. Actuellement, le bureau de Khankendi joue le rôle « d'yeux et d'oreilles » de l'Occident au Karabagh.

Notre souveraineté étatique sur tous nos territoires a déjà été restaurée. Le 7 février, des élections présidentielles auront lieu dans l’ensemble du pays pour la première fois depuis l'indépendance. Ces derniers jours, la visite du Croissant-Rouge d'Azerbaïdjan dans la ville de Khankendi et la rencontre avec les habitants arméniens peuvent être considérées comme symboliques. La Société du Croissant-Rouge d'Azerbaïdjan, qui existe depuis 1920, n'est pas une organisation publique. La Société est une organisation humanitaire non partisane en tant que membre de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de grande crédibilité et jouissant d'une réputation internationale positive.

Le Croissant-Rouge azerbaïdjanais peut complètement éliminer le besoin du bureau du CICR à Khankendi. Il est temps de fermer le bureau du CICR à Khankendi. Le bureau de Khankendi du CICR est un vestige de l'attitude irrespectueuse à l'égard de la souveraineté de l'Azerbaïdjan.

Bakou n’oublie rien et peut attendre patiemment, rapporte l'APA.

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