« Le 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été à Paris, capitale de la France, le reporter de France 2, chaîne de télévision française nationale, a fait preuve d’une attitude discriminatoire lors du défilé des athlètes azerbaïdjanais et arméniens, accusant l’Azerbaïdjan de heurts avec l’Arménie. Le reporter a également décrit l’Arménie comme un ami de la France et a ajouté que cette année avait été marquée pour le peuple arménien par la chute du Haut-Karabagh de la part de l'armée azerbaïdjanaise ».
C'est ce qu'a été indiqué dans une déclaration publiée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Comité national olympique azerbaïdjanais sur la provocation contre l’Azerbaïdjan aux Jeux olympiques de Paris 2024.
« Il s’agit d’une violation de facto des Principes fondamentaux de la Charte olympique. Ces principes sont reconnus et ont été soutenus ces dernières années par plusieurs résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU), y compris la « Reconnaissance des Principes fondamentaux de la Charte olympique » (A/RES/78/10). La Charte stipule ouvertement que « la mission du CIO est de promouvoir l’Olympisme à travers le monde et de diriger le Mouvement olympique, et de s’opposer à toute exploitation politique ou commerciale du sport et des athlètes », lit-on dans la déclaration.
« En ce qui concerne l’incident, le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Comité national olympique de la République d’Azerbaïdjan ont adressé une lettre de protestation officielle au Comité international olympique. La lettre indique qu’un tel manque de respect de la part d’une chaîne de télévision nationale envers l’Azerbaïdjan constitue une violation flagrante de la Charte olympique. Cette propagande est contraire à l’esprit des jeux et sert également à saper les efforts de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Par conséquent, le CIO a été prié d’adopter une position ferme vis-à-vis de la politisation du sport pendant les Jeux olympiques de Paris 2024 et de protester, en faisant une déclaration ouverte, auprès du gouvernement français, du Comité national olympique et sportif français, ainsi que de ladite chaîne de télévision », précise la déclaration.