Bakou réagit à la déclaration du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères sur l'avertissement de voyage pour l'Azerbaïdjan

Bakou réagit à la déclaration du ministère français de l
# 04 septembre 2024 15:36 (UTC +04:00)

"Nous condamnons fermement l'avertissement strict de voyage pour l'Azerbaïdjan émis par le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, faisant référence à des allégations infondées selon lesquelles des Français auraient été détenus et ciblés en Azerbaïdjan."

C'est ce qu'on lit dans le commentaire d'Aïkhan Hadjizadé, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, concernant la déclaration du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères sur l'avertissement de voyage pour l'Azerbaïdjan.

"Ce jugement et cette déclaration infondés et biaisés de la part de la France reflètent l'intention de ce pays de détériorer davantage ses relations avec l'Azerbaïdjan.

Les allégations du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères selon lesquelles des citoyens français ont été détenus et emprisonnés de manière déraisonnable n'ont aucun fondement. Cette déclaration infondée est une déformation de la réalité.

Jusqu'à présent, seul le citoyen de la République française Martin Rian a été arrêté, le 4 décembre, en Azerbaïdjan, soupçonné d'avoir commis l'acte prévu à l'article 276 (espionnage) du Code pénal de la République d'Azerbaïdjan. En outre, on sait qu'un autre citoyen français, le commis Théo Hugo, a été arrêté pour l'acte qu'il a commis dans le métro de Bakou..

D'autre part, il est évident que les obstacles imposés par la France aux journalistes azerbaïdjanais lors de leurs visites en France et même dans d'autres pays Schengen sont totalement en contradiction avec les « droits de l'homme » promus par ce pays.

Tout le monde est bien conscient des violations du droit international, de la politique néocoloniale, des activités racistes, discriminatoires et islamophobes et des restrictions des droits de l'homme de la part de la France. La France, qui formule des revendications sur l'autorité judiciaire et les droits de l'homme en Azerbaïdjan, tente de donner au monde une « leçon de démocratie ». Il serait donc plus bénéfique pour la France de tirer les leçons de telles actions.

Nous demandons une fois de plus à la France de mettre un terme à la campagne de diffamation contre l'Azerbaïdjan", a-t-il souligné dans sa commentaire.

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