Aykhan Hadjizadé réagit aux allégations de Borrell contre l'Azerbaïdjan

Aykhan Hadjizadé réagit aux allégations de Borrell contre l
# 21 juin 2024 13:07 (UTC +04:00)

Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a répondu aux allégations du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, vice-président de la Commission européenne, sur les "prisonniers arméniens", rapporte l'APA.

" Malheureusement, il s’agit là d’une nouvelle tentative du Haut Représentant de l’UE pour plaire aux Arméniens et promouvoir un discours qui n’a aucun fondement moral et factuel. Nous rejetons ces allégations fausses et incendiaires.

L'Azerbaïdjan, à la fois dans un geste humanitaire et conformément à ses obligations en vertu du droit international humanitaire depuis la guerre de 2020, a libéré et rapatrié plus de 200 Arméniens sous sa garde qui avaient droit au statut de prisonnier de guerre ou étaient considérés comme des détenus. Tous les prisonniers de guerre et civils arméniens détenus en Azerbaïdjan ont été traités conformément aux exigences des Conventions de Genève de 1949, ils n'ont pas été soumis à la torture, à l'humiliation ou à des traitements inhumains. Chacun d'entre eux a subi des soins médicaux et des examens pendant sa détention, le CICR a tenu des réunions régulières avec eux et leurs contacts avec les familles ont été organisés. Néanmoins, lorsque l'Azerbaïdjan les a renvoyés en Arménie, certains d'entre eux ont été emprisonnés et interrogés par les autorités arméniennes.

Les criminels de guerre, les dirigeants séparatistes et les autres détenus d'origine arménienne ont été inculpés ou reconnus coupables de crimes de guerre, de nettoyage ethnique, d'agression militaire, de torture et d'autres délits graves, ou il y a une enquête en cours. L'Azerbaïdjan a le droit et l'obligation d'enquêter et de poursuivre ces infractions en vertu des Conventions de Genève et, en général, du droit international et national. Ces détentions reposent sur une base légale appropriée et ne portent pas atteinte aux droits des détenus. Même si les détenus étaient des prisonniers de guerre, en vertu de la Troisième Convention de Genève, les prisonniers de guerre contre lesquels une procédure pénale pour un acte criminel est en cours peuvent être détenus jusqu'à la fin de cette procédure et, le cas échéant, jusqu'à l'achèvement de la peine.

Il serait plus approprié que la partie européenne prête son attention aux témoignages de mauvais traitements infligés par l'Arménie aux prisonniers de guerre et aux détenus civils azerbaïdjanais, ainsi qu'aux Azerbaïdjanais portés disparus. Depuis le début de l'agression arménienne, plus de 3 890 Azerbaïdjanais ont été porté disparus et leur sort reste inconnu. Ces personnes portés disparues comprenaient 3 171 militaires et 719 civils (dont 71 enfants, 267 femmes et 326 personnes âgées).

Concernant les commentaires relatifs à la garantie des droits des Arméniens qui ont émigré en Arménie et dans d'autres pays, il est important de rappeler que malgré l'appel, le programme et les actions de réintégration de l'Azerbaïdjan, les Arméniens locaux ont décidé de quitter et de ne pas retourner en Azerbaïdjan. Malheureusement, depuis près de 30 ans, nous n'avons entendu aucune préoccupation ni aucun appel de la part de l'UE concernant les droits d'environ un million de réfugiés et d'Azerbaïdjanais déplacés internes qui ont été déplacés de force et brutalement de leurs foyers.

À ce stade critique, l’Azerbaïdjan espère que l’UE s’abstiendra de toute déclaration partisane qui saperait les efforts de paix dans la région", indique la réponse du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Aykhan Hadjizadé.

#
#

En transaction