Canicule : La ministre française de la Transition écologique annonce deux décès liés à la chaleur

Canicule : La ministre française de la Transition écologique annonce deux décès liés à la chaleur
# 02 juillet 2025 13:40 (UTC +04:00)

Deux personnes sont mortes à cause de la chaleur durant la canicule, selon un bilan provisoire de la ministre de la Transition écologique ce mercredi 2 juillet. Agnès Pannier-Runacher a indiqué qu'elles sont mortes "suite à un coup de chaud". Le bilan global de la surmortalité sera fait a posteriori par Santé publique France.

Ce mercredi est la dernière journée de cette canicule, après avoir suffoqué la veille sous des températures allant jusqu'à 41°C. Restent en vigilance rouge l'Aube, l'Yonne, le Loiret et le Cher, à ce stade jusqu'à 22 heures, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin de tout début de matinée. Plus de la moitié du territoire est toujours en vigilance orange.

"Les températures baissent mais la canicule laisse des traces", a déclaré Agnès Pannier-Runacher.

Aucun "plan blanc" activé dans les hôpitaux

En 2003, la France avait été frappée par une vague de chaleur intense qui avait causé la mort de 15.000 personnes entre le 1er et le 20 août. Depuis, les pouvoirs publics ont développé un dispositif visant à faire face aux vagues de chaleur, en mettant notamment l'accent sur la prévention et la protection des personnes âgées.

Sur RMC-BFMTV ce mercredi matin, la ministre du Travail et de la Santé a indiqué qu'une "augmentation sérieuse" de l'activité du Samu a été enregistré en Île-de-France, de l'ordre de 15%, précisant toutefois qu'il était "trop tôt" pour établir un bilan sanitaire de cet épisode caniculaire.

Catherine Vautrin a également déclaré qu'aucun "plan blanc" n'a été activé à ce stade dans les hôpitaux, référence aux plans de gestion de crise d'un établissement de santé ayant à mobiliser les moyens de diverses nature pour faire face à un afflux de patients lors d'une situation exceptionnelle, comme peuvent l'être les canicules.

Selon la ministre de la Transition écologique, la France vient de connaître son deuxième mois de juin le plus chaud jamais enregistré, depuis le début des mesures en 1900, avec une anomalie de 3,3°C par rapport à la normale d'un mois de juin. Ce que nous vivons en ce moment "est la conséquence du dérèglement climatique" et le nier est absurde, a affirmé Agnès Pannier-Runacher, rapporte l'APA.

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