Une provocation du Parlement européen sur l'élection présidentielle en Azerbaïdjan - ANALYSE

Une provocation du Parlement européen sur l
# 17 janvier 2024 16:07 (UTC +04:00)

Le Parlement européen ne sera pas parmi les observateurs pendant les élection présidentielles anticipée qui aura lieu le 7 février 2024 en Azerbaïdjan, rapporte l'APA.

Les coprésidents du Groupe de soutien à la démocratie et de coordination des élections du Parlement européen, les députés David McAllister et Thomas Tobé ont publié une déclaration en ajoutant également que le Parlement européen ne commenterait pas le processus électoral ni les résultats des élections.

Si un parlementaire décide de commenter les élections en Azerbaïdjan, il doit le faire de sa propre initiative et ne doit en aucun cas parler au nom du Parlement européen.

C’est apparement une déclaration absurde publiée par le Parlement européen juste trois semaines avant les élections présidentielles anticipées, parce que l’Azerbaïdjan n’a même pas envoyé une telle invitation au nom du Parlement pour observer les éléctions.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE, la Communauté des États indépendants (CEI) et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), L’Organisation de Shanghai pour la coopération(EN), l'Organisation pour la démocratie et le développement économique (GUAM), l'Organisation des États turciques (OET) et l'Organisation de jeunesse du Mouvement des non-alignés(NAM) ont reçu des notes pertinentes.

Apparemment, la liste ne mentionne ni le Parlement européen ni aucune autre structure de l’UE. Il semble donc tout à fait illogique que le Parlement européen, qui n'a pas reçu d'invitation officielle de Bakou, déclare qu'il n'observera pas les élections.

D’un autre côté, la déclaration montre en réalité que l’Union européenne fait preuve une fois de plus d’une approche non constructive dans ses relations avec Bakou au lieu d’un dialogue normal. Il semble clair que certains membres de l'Union européenne, comme la France, et le Parlement européen, considéré comme un organe législatif, sont préoccupés par l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, sa politique étrangère indépendante et sa puissance économique croissante. Il ne faut pas oublier que l’un des principaux objectifs dans cet affaire est de s’en prendre au dialogue entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne.

Un exemple clair de ce parti pris a été l'adoption d'une résolution par le Parlement européen le 5 octobre 2023, condamnant les mesures antiterroristes de l'Azerbaïdjan au Karabagh et appelant à l'imposition de sanctions aux responsables de ces mesures et l’appel concernant à la révision des relations entre Bakou et l'Union européenne.

Même dans le contexte de l'approche neutre de l'Arménie en matière de mesures antiterroristes, qui est le principal sponsor des séparatistes du Karabagh, l'adoption par le Parlement européen de ce document biaisé semblait être une autre absurdité.

Les attaques contre l'Azerbaïdjan se poursuivaient. Les rapports annuels de la commission des relations extérieures du Parlement européen, adoptés le 29 novembre de l'année dernière, contenaient des opinions sur l'Azerbaïdjan contraires au droit international, contraires à l'éthique, dirigées contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de notre pays, et ont été fermement rejetées par le gouvernement azerbaïdjan.

Bien entendu, Bakou, qui n’accepte pas de parler le langage de la menace et de l’arrogance, a toujours donné des réponses dignes de ces démarches.

Le Parlement européen doit comprendre que l'Azerbaïdjan ne l'a pas invité aux élections présidentielles anticipées du 7 février, précisément en raison de ses préjugés répétés.

Ce que pense le Parlement européen des élections présidentielles en Azerbaïdjan n’est pas si important. Les scandales qui ont eu lieu il y a quelque temps ont révélé que le Parlement européen, qui s'était envoyé une invitation pour assister aux élections en Azerbaïdjan et avait ensuite décliné l'invitation, s'est transformé en une institution corrompue. Le Parlement européen, qui compte de nombreux parlementaires pro-arméniens, devrait chercher des moyens de se débarrasser de la stigmatisation de la corruption et ne pas s'inquiéter des élections anticipées en Azerbaïdjan. Le peuple azerbaïdjanais fera son choix digne le 7 février.

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