Une autre hypocrisie de l'Arménie : les mensonges d'Erevan sur les cartes des mines - ANALYSE

Une autre hypocrisie de l
# 26 janvier 2024 16:37 (UTC +04:00)

Le 25 janvier, le Service de sécurité nationale arménien a publié une déclaration sur son intention de présenter des cartes de mines à l'Azerbaïdjan. Selon le communiqué, 8 autres cartes de mines seront présentées à l'Azerbaïdjan après les dernières clarifications avec l'armée.

Cette affirmation semble étrange et fallacieuse à plusieurs égards.

Tout d’abord, la déclaration révèle un autre mensonge d’Erevan, qui prétendait avoir préalablement soumis toutes les cartes dont elle disposait à l’Azerbaïdjan.

Ainsi, depuis la fin de la Seconde Guerre du Karabagh, l'Arménie a présenté à cinq reprises des formes de champs de mines enfouis sur le territoire de l'Azerbaïdjan. Le dernier processus de la rémise des mines a eu lieu le 29 novembre 2021.

Depuis plus de deux ans des faits, les dirigeants arméniens ont annoncé avoir présenté toutes les cartes des mines au plus haut niveau.

La déclaration concernant les 8 cartes de mines révèle que pendant cette période, l'Arménie a trompé non seulement l'Azerbaïdjan, mais aussi la communauté internationale, et qu'elle a caché d'autres cartes.

Si l'on se souvient qu'après la signature de la déclaration tripartite en 2020, il a généralement nié disposer de cartes des mines, on peut affirmer avec certitude que les déclarations de l'Arménie sur ce sujet ne sont que mensonges et désinformation.

Un autre problème important est lié à l’inexactitude des cartes des mines présentées jusqu’à présent par l’Arménie. La partie azerbaïdjanaise a précisé que ces cartes ne representaient que de 25 %.

La partie azerbaïdjanaise dit constamment que les cartes sont inutiles, incomplètes et ne reflètent pas la situation réelle. Par exemple, même si l’Arménie prétend avoir posé 400 000 mines terrestres sur son territoire, la réalité est que le nombre de mines terrestres dépasse le million.

Ce n’est pas un hasard si, ces dernières années, plus de 55 % des explosions de mines se sont produites dans des zones situées en dehors des cartes remises par l’Arménie. En présentant des cartes inexactes, d'une part, Erevan tente de marquer des points devant la communauté internationale, de cacher l'étendue des zones exploitées depuis 30 ans, et d'autre part, la reconstruction à grande échelle les travaux menés par l'Azerbaïdjan, la population civile opérant dans ces zones, ainsi que le retour des personnes déplacées à l'intérieur du pays et leurs propres tentatives pour lui rendre difficile la vie paisible dans ses lieux.

En ne présentant pas les contours exacts des zones minées, l’Arménie vise à obliger l’Azerbaïdjan à consacrer autant d’énergie, de temps et d’argent que possible au déminage.

La découverte de mines fabrication de 2021 sur le territoire de l'Azerbaïdjan montre que le processus d'exploitation se poursuit même après le déploiement du contingent russe de maintien de la paix au Karabagh.

On estime qu’après novembre 2020, plus d’un demi-million de mines de fabrication arménienne ont été enterrées sur les territoires de l’Azerbaïdjan et le long de leurs périmètres.

Cela aggrave le problème des mines, complique et prolonge le déminage des zones.

En fait, l'Arménie soumet l'Azerbaïdjan au chantage aux mines, utilisant cette question comme un moyen d'obtenir des dividendes supplémentaires du « marchandage politique », des négociations de paix.

L’aspect humain et humanitaire de la question n’intéresse pas le responsable d’Erevan. S'il était intéressé, il ne fermerait pas les yeux sur le fait que 342 de nos citoyens ont été blessés par l'explosion de mines à la fin de la Guerre patriotique en 2020 et il remettrait l'intégralité des cartes des mines l'Azerbaïdjan.

Par conséquent, la déclaration de la partie arménienne selon laquelle huit cartes de mines seront remises à l'Azerbaïdjan doit être considérée comme une astuce bon marché destinée à dissimuler et à créer une image humaine devant la communauté internationale. Les responsables de Bakou le comprennent bien, et la réaction hier du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan à cette question le montre clairement. "Cette déclaration de la partie arménienne montre que le pays en question n'a pas l'intention de contribuer au processus humanitaire, et cette mesure ne peut être considérée comme une mesure de confiance. La partie azerbaïdjanaise attend que l'Arménie présente des cartes précises de toutes les zones minées, qui n'ont pas encore été entièrement présentées à l'Azerbaïdjan", indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans ce contexte, le silence de la communauté mondiale et des organisations internationales concernant la crise des mines au Karabagh et le fait qu'elles n'aient pas réagi clairement et durement aux événements sont regrettables et surprenants. Ils n’utilisent pas de moyens d’influence efficaces pour que l’Arménie remette entièrement les cartes des mines à l’Azerbaïdjan. Cependant, en raison de la crise humanitaire créée sur le territoire d'un autre pays, l'Arménie doit réagir conformément aux principes internationaux.

Bakou a appelé à plusieurs reprises la communauté mondiale, les organisations internationales et les pays individuels à exercer leur influence et à faire pression sur l'Arménie afin qu'elle remette des cartes de mines à l'Azerbaïdjan. Cependant, aucune mesure n’a été prise dans cette direction, bien au contraire, l’Arménie est encore aujourd’hui injustement soutenue. Comme pendant les 30 années d’occupation, l’Azerbaïdjan est toujours confronté à une approche injuste.

On peut affirmer avec certitude que l'Arménie fait preuve d'une attitude non constructive et destructrice dans tous les domaines de l'agenda de paix. Cette attitude destructrice se manifeste également dans la question de la fourniture de cartes des mines.

Par conséquent, afin de signer un traité de paix, l’Arménie devrait présenter à l’Azerbaïdjan toutes les cartes de mines qu’elle possède et qu’elle a cachées, et mettre fin une fois pour toutes à la terreur des mines qui dure depuis des années.

Traduit par l'APA.

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