Le chef de la Direction des Musulmans du Caucase, le cheikh-ul-islam Allahchukur Pachazadé, a adressé une lettre de protestation au secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), Jerry Pillay, rapporte l'APA.
Le cheikh-ul-islam Allahchukur Pachazadé a rappelé que le Conseil œcuménique des Églises (COE) était reconnu comme une plateforme de dialogue interreligieux équitable et de coopération fructueuse. Le 8 février 1993, une étape importante avait été franchie à Montreux vers une résolution équitable du conflit arméno-azerbaïdjanais, et qu'une réunion de haut niveau avait été organisée avec la participation des chefs religieux des deux pays grâce à la médiation du COE.
« Malheureusement, les déclarations de Votre Excellence, qui a osé se rendre à notre frontière et observer nos terres à la jumelle, sous l'influence directe de la partie arménienne, ont suscité le mécontentement justifié du peuple azerbaïdjanais par leur manque d'objectivité et leur partialité. Nous l'avons affirmé dans nos déclarations de l'époque et dans nos précédentes lettres adressées à vous, et nous insistons aujourd'hui sur le fait que les chefs religieux doivent servir le Créateur unique et la Vérité, et ne contribuer en aucune manière aux conflits et aux confrontations, mais à la paix, à la coexistence pacifique et à la compréhension mutuelle », a noté Allahshukur Pashazadeh.
Le président du CMO a suggéré d'envoyer des représentants du Conseil œcuménique des Églises (COE) en Azerbaïdjan pour se familiariser avec la situation réelle.
Suite à votre discours prononcé lors de la conférence tenue à Berne les 27 et 28 mai derniers, je tiens à rappeler une fois de plus que l'unité administrative appelée « Artsakh » n'existe pas sur le territoire azerbaïdjanais de 86 600 km² reconnu par la communauté internationale. Même le Premier ministre arménien a dû reconnaître cette vérité historique à maintes reprises », a ajouté le président du CMO. Allahshukur Pashazadeh a souligné que l'Église arménienne, qui incite les gens non pas à la paix mais à la violence, entraîne le peuple arménien vers de nouveaux dangers et catastrophes en l'appelant à « se battre jusqu'à la mort » : « C'est pourquoi j'appelle le Conseil œcuménique des Églises à cesser tout soutien à la propagande provocatrice, revancharde et factuellement inexacte de l'Église arménienne, qui sape la paix fragile, ainsi qu'à ses tentatives d'exploiter la solidarité chrétienne. Que la déclaration de l'influence destructrice de l'Église arménienne, qui laisse son propre peuple sans voie de salut et le conduit à de nouvelles tragédies – comme le dit la position officielle du Conseil œcuménique des Églises – cesse. »
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