L'Azerbaïdjan n'a jamais été l'initiateur de tensions dans ses relations avec la France. Au contraire, il a tenté de renforcer la confiance mutuelle dans les relations bilatérales et d'établir des relations conformes aux normes juridiques internationales, fondées sur les principes du respect des intérêts de chacun.
C'est ce qu'a dit Soltan Mammadov, député du Milli Medjlis (Parlement azerbaïdjanais), rapporte l'APA.
Soltan Mammadov a noté que le rappel de l'ambassadeur de France en Azerbaïdjan pour des consultations montre que Paris n'était pas intéressé à restaurer la confiance dans les relations bilatérales.
« À la fin de l'année dernière, après le gel des activités du Groupe d'amitié avec l'Azerbaïdjan à l'Assemblée nationale française , la coopération interparlementaire a également été interrompue. Dans le contexte des initiatives françaises visant à armer l'Arménie et des mesures partiales contre l'Azerbaïdjan sur diverses plateformes internationales, le rappel de l'ambassadrice ne peut être considéré comme inattendu. Si l'on prête attention à la nature de toutes les démarches prises par la France à l'égard de l'Azerbaïdjan, au contenu des décisions prises, on observe des tentatives de parler avec notre pays dans un langage de pression et de menace. La France tente d'intervenir dans les processus en cours dans le Caucase du Sud et considère l'Azerbaïdjan comme le principal obstacle dans cette affaire. Parce que l’Azerbaïdjan mène une politique totalement indépendante, il ne suit pas les dictées faites par des autres pays. C'est une réalité, mais la France ne peut toujours pas évaluer correctement cette réalité », a-t-il fait savoir.
Le député a souligné que la France avait tout fait pour gâcher les relations avec l'Azerbaïdjan. Les décisions prises par l'Azerbaïdjan n'étaient qu'une réponse aux déclarations politiques biaisées et aux décisions du Paris.
« Le principe le plus important de la politique étrangère de l'Azerbaïdjan est d'établir des relations basées sur le respect mutuel et la considération des intérêts fondamentaux de chacun. Malheureusement, nous voyons la France adopter une approche complètement différente. Une politique aussi biaisée et unilatérale ne pourra jamais être efficace », ajoute le député.
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