Rencontre Lula et Emmanuel Macron : les présidents réaffirment leur engagement en vue de la COP29

Rencontre Lula et Emmanuel Macron :  les présidents réaffirment leur engagement en vue de la COP29
# 27 mars 2024 13:34 (UTC +04:00)

Réunis à Belém, le 26 mars 2024, les présidents Luiz Inácio Lula da Silva et Emmanuel Macron se sont engagés à œuvrer, dans un cadre bilatéral et multilatéral, pour faire de l’action contre le changement climatique une priorité stratégique.

Les Présidents ont souligné l’importance d’un multilatéralisme efficace, renouvelé et inclusif, sous l’égide des Nations unies, notamment pour faire face aux multiples crises sociales et environnementales en cours.

Les Présidents ont réaffirmé leur engagement en vue de la COP29, en 2024, qui devra adopter un nouvel objectif collectif quantifié (NOCQ) à partir du seuil de US$ 100 milliards par an, en prenant en compte les besoins et priorités des pays en développement, avant 2025. Ils se sont engagés, en ce sens, à œuvrer pour atteindre un résultat ambitieux dans les négociations du NOCQ.

Le Brésil et la France sont déterminés à œuvrer bilatéralement et avec leurs partenaires pour faire émerger un nouveau cadre de gouvernance de l’architecture financière internationale en vue de financer de manière plus efficace la lutte contre la pauvreté et la protection de la planète, deux conditions essentielles pour une transition écologique juste. Ce changement, au cœur du « Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète », doit permettre de mobiliser des ressources financières publiques et privées à une échelle et une vitesse sans précédent et la réforme d’institutions financières internationales.

Les Présidents ont souligné la nécessité urgente d’une transformation fondamentale et de la modernisation de l’architecture financière internationale, incluant une réforme des banques multilatérales de développement et institutions financières internationales pour les adapter à l’objectif de soutenir le développement durable, la transformation écologique et les transitions justes et équitables. Ils ont rappelé la nécessité de travailler sur les défis de mobilisation de la finance publique et privée et de réduire très fortement le coût du capital dans les pays en développement, étant donné l’espace budgétaire limité de ces pays, et se pencher sur la question de l’aversion au risque d’investissement dans les pays en développement et sur l’amélioration de l’accès aux fonds multilatéraux, rapporte l'APA.

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