Le secrétaire général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné, ce mercredi, l'importance de se préparer à la maladie X, exprimant l'espoir que les pays parviendront à un accord sur les pandémies d'ici mai prochain pour lutter contre cet “ennemi commun “.
"L'accord sur les pandémies peut rassembler toute l'expérience, tous les défis auxquels nous avons été confrontés et toutes les solutions", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
Ghebreyesus a déclaré que la maladie X est un terme pour désigner une maladie inconnue, qui a été utilisé comme terme pour la première fois en 2018. Il a noté que des pathogènes inconnus peuvent apparaître et que tout ce qui arrive est “une question de savoir quand, non pas si“ cela arrivera.
"Nous ne devons pas affronter les choses sans préparation, nous pouvons également nous préparer à certaines maladies inconnues", a déclaré Ghebreyesus, lors d'une table ronde intitulée "Se préparer à la maladie X".
Abordant l’importance de la recherche et du développement, ainsi que des infrastructures et du personnel médical pour se préparer à la maladie X, il a souligné que la santé primaire est cruciale, comme cela avait été démontré au monde entier lors de la pandémie de COVID-19.
"Même les communautés peuvent se préparer à la maladie X", a déclaré Ghebreyesus, ajoutant que la santé publique, l'éducation et la communication devraient être au centre de l’attention.
Réitérant l'importance de l'accord sur les pandémies, il a souligné que cela peut aider le monde à mieux préparer l'avenir.
"Parce qu'il s'agit d'un ennemi commun et sans une réponse partagée, à commencer par la préparation... nous serons confrontés au même problème que le coronavirus", a ajouté le chef de l'OMS.
Rappelant que la date limite pour l'accord sur les pandémies est pour le mois de mai 2024, Ghebreyesus a déclaré qu'il espère que les pays parviendront à cet accord sur les pandémies d'ici là.
Il a ajouté que si cette génération, qui a une expérience directe, ne peut pas le faire, il ne pense pas que la prochaine génération le fera.
"Donc, pour le bien de nos enfants et petits-enfants […] nous devons préparer le monde pour l'avenir", a prévenu Ghebreyesus, rapporte l'APA.
Anadolu
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