Les Amazones : ces femmes guerrières ont vraiment existé, selon cette découverte en Azerbaïdjan

Les Amazones : ces femmes guerrières ont vraiment existé, selon cette découverte en Azerbaïdjan
# 28 mars 2024 16:15 (UTC +04:00)

Ces guerrières cavalières pourraient bien avoir existé pendant l'Antiquité. En Azerbaïdjan, des archéologues ont trouvé des sépultures de femmes enterrées avec des flèches, et ayant monté à cheval.

Pour le neuvième de ses douze travaux, Hercule dû dérober la ceinture d’Hippolyte, fille d'Arès, le dieu de la guerre, mais surtout reine des Amazones. Ces femmes légendaires vivaient sans homme, montaient à cheval, tiraient à l’arc, partaient au combat et mouraient en héroïnes. La légende raconte même qu’elles se coupaient le sein droit afin d'être de meilleures archères.

Ce peuple de femmes puissantes, décrit dans la mythologie grecque, aurait vraiment existé, comme le suggère une nouvelle découverte archéologique en Azerbaïdjan.

Des femmes enterrées avec des arcs

Des fouilles dans une nécropole de l'âge du bronze au Nakhitchevan, dans l’ouest de l’Azerbaïdjan, ont mis à jour des tombes de femmes enterrées avec des armes telles que des pointes de flèches, un poignard en bronze, une masse, ainsi que des bijoux, rapporte le journal britannique The Guardian.

Pour les archéologues présents sur place, ces femmes pourraient avoir été des Amazones ayant vécu il y a 4 000 ans. D’autres indices trouvés sur certains squelettes vont dans ce sens.

“Leurs doigts sont déformés parce qu'elles utilisent beaucoup de flèches. Les changements au niveau des articulations des doigts ne se produiraient pas uniquement à cause de la chasse. C’est une pratique importante et soutenue”, a décrit l’historienne Bettany Hughes à The Observer.

“Ce qui est très excitant, c'est que de nombreuses preuves osseuses montrent également des preuves claires d'un temps prolongé en selle. Le bassin des femmes est essentiellement ouvert parce qu’elles montent à cheval. [Leurs] os sont simplement façonnés par leur mode de vie.”

Les colliers trouvés dans les tombes contenaient de la cornaline, une pierre semi-précieuse. “On la voit souvent lorsque les gens sont de grandes prêtresses ou des déesses. C'est donc une marque de femme ayant un statut”, rapporte l'APA.

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